Un lieu se trouve au centre du film de Basil daCunha, Aprés la nuit : le bidonville créole de Reboleira dans la banlieue de Lisbonne. C’est là où réside Sombra qui y vit seul en compagnie d’un iguane. C’est là aussi ou criblé de dettes, il est contraint à participer à un casse, un casse qui tournera mal bien sûr.
Basil Da Cunha n’a pas 30 ans, Après la nuit est son premier long métrage, une histoire dans laquelle il sait mêler le réalisme avec des éléments mystiques et mystérieux, associer la rugosité et la tendresse, relier le rap avec l’accordéon… Des mélanges qui reflètent peut être la double culture de son auteur, à la fois suisse et portugais, qui a grandi à Lausanne et qui vit désormais à Lisbonne. Un début de parcours qui sort donc des sentiers battus, une ode comme le dit lui-même son auteur « à un certain savoir vivre » dans laquelle Pasolini côtoierait Hector Babenco.
C’est donc de son premier film que Basil daCunha est venu s’entretenir avec FilmoTV en la personne de Laurent Delmas. Il nous a parlé de son expérience de tournage dans un décor pas comme les autres avec des comédiens pas comme les autres, mais aussi de ses projets et de son cinéma en devenir.